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En France, l’égalité est une valeur fondatrice : elle est notre devise nationale, partie intégrante de notre droit successoral et s’exprime jusque dans les familles. Pour un parent, transmettre équitablement son patrimoine, c’est souvent transmettre également à chacun de ses enfants — comme un symbole d’amour égal entre ses enfants.

Une idée reçue perdure dans l’univers des entreprises familiales : transmettre son entreprise à la génération suivante prendrait environ 10 ans… Ce chiffre deviendrait finalement une « norme », presque rassurante…En réalité, il cache souvent la difficulté du dirigeant transmetteur à se détacher et des blocages émotionnels liés à la transmission.

70 % des transmissions d’entreprises familiales échouent dès la deuxième génération. Ce chiffre ne s’explique pas uniquement par des raisons financières ou techniques. Le point de bascule est souvent ailleurs : dans les conflits familiaux ou les émotions mal accompagnées. En effet l’entreprise familiale représente bien plus qu’un actif économique, c’est un héritage et un projet de vie commun. La transmission se révèle alors comme un processus éminemment émotionnel.

À qui vais-je transmettre l’entreprise ? Est-il (elle) prêt (e) ? Est-ce le bon moment ? Que va-t-il se passer après mon départ ? Chaque dirigeant d’entreprise familiale ou dirigeant-fondateur se trouve confronté à ces questions… Et il y a toujours une bonne raison de différer la décision.

Conseil de famille, charte familiale, professionnalisation du conseil d'administration… Ces outils sont bien plus que des formalités : ils sont une des clés d'une transmission réussie et d'une entreprise plus solide.

Avec un dirigeant familial sur quatre âgé de plus de 60 ans et un sur dix de plus de 65 ans, plus d’une PME et ETI sur deux sera confrontée à la transmission dans la prochaine décennie.
Un article sur nos convictions à venir très prochainement