Pour qu’une entreprise ainsi perdure et se développe dans le temps, elle doit évoluer pour s’adapter aux changements permanents de son environnement. Il doit donc nécessairement y avoir transmission !
Les dirigeants actuels, fondateurs ou non, doivent savoir ainsi passer le flambeau à de nouvelles générations de dirigeants et de collaborateurs, tout en assurant une transmission fluide et efficace des connaissances et des savoir-faire associés. Sinon l’aventure risque fort de s’arrêter…
Le passage du flambeau ne se résume pas en une simple transaction financière. Il s’agit d’un processus complet (et complexe) qui nécessite une collaboration étroite entre le cédant et le repreneur. Le cédant doit accepter de lâcher prise et de faire confiance au repreneur pour mener l’entreprise vers de nouveaux horizons. Le repreneur, quant à lui, doit être capable (et avoir envie) de s’approprier les valeurs et la culture de l’entreprise. Tout en apportant sa propre vision et ses idées nouvelles…
L’étude Bpifrance « Les entreprises familiales à l’épreuve des générations » apporte un éclairage précieux sur les défis et les enjeux de la transmission dans les entreprises familiales. Cette étude – de même que les contenus détaillés de notre livre « L’art du passage de Flambeau » – met en évidence 5 points clés qui soulignent l’importance du changement… dans la continuité.
1/ Anticiper le changement pour mieux le gérer
L’étude souligne que la transmission est un processus long et complexe qui doit donc être anticipé plusieurs années à l’avance. Cela permet au dirigeant de :
- Définir ses objectifs et ses priorités pour la transmission.
- Identifier et évaluer les potentiels repreneurs,qu’il s’agisse de membres de la famille ou de candidats externes.
- Préparer l’entreprise à la transmission en améliorant sa performance et sa valeur.
Exemple :Témoignage de Jean-Pierre, dirigeant d’une PME familiale, qui a commencé à réfléchir à la transmission de son entreprise dès l’âge de 50 ans. Cela lui a permis d’identifier son fils comme repreneur potentiel et de le former progressivement à la gestion de l’entreprise.
2/ Bâtir une relation de confiance
L’étude insiste ensuite sur la nécessité d’une communication ouverte et transparente entre le cédant et le repreneur. Cette communication permet en effet de :
- Partager les visions et les attentes de chacun.
- Aborder les sujets sensibles et les points de désaccord.
- Bâtir une relation de confiance mutuelle indispensable à la réussite de la transmission.
Exemple :Témoignage de Marie, qui a repris l’entreprise familiale après le décès de son père. Elle a pu s’appuyer sur le soutien et les conseils de ses frères et sœurs, ainsi que sur l’expertise d’un mentor externe, pour réussir sa prise de fonction.
3/ Adapter le modèle de gouvernance
L’étude souligne également que la transmission peut impliquer une adaptation du modèle de gouvernance de l’entreprise.
Cela peut se traduire par :
- L’entrée de nouveaux membres au sein du conseil d’administration ou du comité de direction.
- La mise en place d’un pacte d’actionnaires pour clarifier les droits et les devoirs de chaque partie.
- La création d’un comité de suivi de la transmission
Exemple :Témoignage de Pierre, qui a repris l’entreprise familiale avec ses deux cousins. Ils ont mis en place un pacte d’actionnaires qui définit clairement les règles de fonctionnement de l’entreprise et prévoit un système de médiation en cas de conflit.
4/ Accompagner le changement
L’étude met en avant l’importance de l’accompagnement du repreneur par le cédant. Cet accompagnement peut prendre différentes formes :
- Formation et coaching du repreneur.
- Mise à disposition d’un réseau de contacts et d’experts.
- Partage d’expériences et de conseils.
Exemple :Témoignage de Sophie, qui a bénéficié d’un accompagnement personnalisé de la part de son père pendant deux ans après la reprise de l’entreprise. Cela lui a permis de se familiariser avec les différents aspects de la gestion et de prendre confiance en ses capacités.
5/ Formaliser le changement
L’étude enfin rappelle que la transmission de l’entreprise doit être formalisée par un acte juridique en bonne et due forme, afin de permettre de :
- Sécuriser juridiquement la Transmission.
- Prévenir les conflits potentiels.
Lâcher prise et confiance mutuelle sont ainsi pour nous les deux clés d’une transmission d’entreprise réussie.
Le cédant a besoin de considérer positivement la transmission dans une perspective long terme… et d’engager à son tour d’autres projets personnels. Le repreneur a besoin de s’inscrire dans une continuité… pour mieux la développer lui aussi.
Ensemble, ils vont créer un futur d’autant plus durable et désirable.
La transmission la plus belle de nos missions !
Transmission Lab.